Solenn Colléter

Publié le par tps

Solenn Colléter  est invitée en tant qu’auteur régional au salon de Toulouse Polars du sud (9, 10 et 11 octobre 2009).

Née à Paris en 1974, cette Bretonne de cœur devenue Toulousaine d’adoption décide en 2004 de mettre du piquant dans son quotidien d’ingénieur en aéronautique en se lançant dans le polar.

Après Lettres de sang sur la côte sauvage (2005), inspiré des cadres et de l’atmosphère de sa Bretagne natale, elle bifurque vers le thriller psychologique et sociétal.

Inspiré par son propre parcours de brillante élève, Je suis morte et je n’ai rien appris (2007) nous plonge dans l’univers des classes préparatoires qui forment (et déforment)  l’élite (cette exception bien française). Solenn Colléter y dénonce avec force le bizutage encore ouvertement pratiqué dans l’enseignement supérieur et dans certaines grandes écoles.  Il a été couronné par 5 prix littéraires  (Prix Monte Cristo, Prix Bernard Palissy, Prix du Rotary International, Prix des lycéens de la ville du Touquet, des lycéens de Villeneuve sur Lot).

 

 

Solenn a bien voulu répondre à notre questionnaire littéraire :

  •  Le dernier polar que vous avez lu et adoré ?
    Cinq leçons sur le crime et l’hystérie , et ce n’est pas parce qu’il a été écrit par ma copine Patricia Parry, mais parce qu’il est à la fois haletant, historique ET psychanalytique, mettant en vedette le célèbre et mystérieux docteur Freud…
  •  Le (ou les) héros de polar qui vous a (ont)  le plus marqué ?
    Les lectures qui m’ont le plus marquée sont celles de mon enfance. Alors disons Hercule Poirot, notamment pour sa prestation dans  Le meurtre de Roger Ackroyd, très novateur pour son époque.
  •  Un lieu mythique (ville, pays, autre époque..) pour situer un polar ?
    Sûrement le Futur, proche ou lointain, car il nous permettrait de regarder en face ce que notre planète et notre société seront alors devenues.
  • Le plus beau sujet de polar selon vous? (peut-être celui que vous rêvez de traiter…)
    Celui que je suis en train de traiter… et qui se déroule il y a deux mille ans, en Palestine, inspiré par ce polar haletant qu’est le Nouveau Testament… mais chuuuuut…. 

   

Bibliographie :

 

Lettres de sang sur la Côte Sauvage, éditions Alain Bargain, 2005

 

Je suis morte et je n’ai rien appris, éditions Albin Michel, 2007

 

 

 

Revue de Presse : A propos de "Je suis morte et je n’ai rien appris"

 

Chronique LCI/TF1, David Sraus

Ça commence comme un témoignage sur les bizutages en banlieue parisienne. Puis surgit la mort, mystérieuse. Et naît l'intrigue. L'écriture s'emballe. Je suis morte et je n'ai rien appris bascule dans le thriller, trouve l'épaisseur d'un roman noir à la Harlan Coben, angoissant et jouant sur la paranoïa des institutions : ici une grande école mais, au fond, n'importe quel système hiérarchique susceptible de basculer dans le totalitarisme.

Figaro Madame

On sait bien que l’humanité n’attend qu’un coup de fouet pour renouer avec son animalité. L'auteur nous agrippe en nous le faisant ressentir. Incrédulité, peur, honte, culpabilité, détestation de soi : à chaque étape, on est au cœur du cyclone. C'est la victoire du roman sur l'essai.

 

 

Liens vers des blogs littéraires :

 

http://lectures-de-stephanie.blogspot.com/2007/08/solenn-colleter-je-suis-morte-et-je-nai.html

 

http://lesjardinsdhelene.over-blog.com/article-13609274.html

 

http://actu-du-noir.over-blog.com/article-24730425.html

 

 

Publié dans Archives Salon 2009

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